Flotte Outdoor #2 - Voyage en Mongolie - Flotte

Flotte Outdoor #2 - Voyage en Mongolie

Passionnée de voyage depuis son plus jeune âge, Charlotte ne jure que par l’évasion. On ne vous parle pas là de voyages au sens touristique, du genre allongé sur la plage les doigts de pied en éventail. Non, on parle plutôt “d’aventures”, c’est comme ça qu’elle les décrit. Sa première aventure toute seule, elle l’a vécu à 11 ans, puis toutes les années d’après (en fait, elle n’a jamais vraiment arrêté). Son autre passion, c’est la photo, la vidéo, capter les histoires à travers son objectif. Elle est aujourd’hui créatrice de contenus et social media manager dans la vie de tous les jours.

Hyper connectée de part son boulot, début juillet 2022, elle s’est échappée pour faire une pause en Mongolie : 17 jours, un cheval et un rêve d’enfant pour se retrouver.

 

 

Est-ce que tu peux nous raconter comment te sont venues l’envie et l’idée de partir en Mongolie à cheval ?

Je fais de l’équitation depuis que j’ai 3 ans, j’ai grandi avec des chevaux, alors la Mongolie à cheval c’était un rêve d’enfant. Dans ma tête, depuis le début, c’est un voyage que j’imaginais seule. À 27 ans, je savais que c’était maintenant qu’il fallait que je le vive et que ça allait être bénéfique. Au-delà de l’envie et ce besoin profond de partir, il fallait aussi le budget, j’économise depuis un petit moment pour faire ce voyage.

Le voyage…

Je suis partie 17 jours au total. J’ai passé deux jours à Oulan-Bator, j’étais en mode “jet lag” complet quand je suis arrivée, j’étais malade. Je pense que c’était le stress, la fatigue accumulée dans l’année qui retombait, j’avais en quelque sorte le contre-coup de mon année. Mais bizarrement au fond de moi je me sentais super bien, sereine, épanouie. 

Comme je partais seule pour me retrouver, j’ai décidé de tout couper : internet, les réseaux sociaux, mon téléphone pour que l'immersion soit totale.

Après 10 heures de bus, 2 heures de voiture, je suis arrivée dans la vallée de l’Orkhon. À partir de là j’ai tout fait à cheval. 

 

Est-ce que tu as fait des rencontres aussi pendant ces 17 jours ?

La première personne que j’ai rencontré c’est Nagui, mon guide francophone. J’ai longtemps hésité à en prendre un, mais en arrivant là bas j’ai vite compris que j’avais pris la bonne décision, car très très peu de mongoles parlent anglais, encore moins les nomades. 

Ensuite, j’ai vécu avec 3 familles nomades. Je vivais la même vie qu’eux. J’ai appris à cuisiner et à manger comme eux. On préparait des plats à base de pomme de terre, carotte, oignons, mouton, parfois on ajoutait des pâtes ou du riz. J’allais attraper les poulains et les dzo au lasso avec les hommes, puis je faisais la traite avec les femmes. Pour boire, faire la vaisselle ou se laver on avait l’eau de la rivière. Pour cuisiner et se chauffer on allait couper du bois dans la forêt. Le reste du temps j’étais à cheval. 

À aucun moment j’ai eu l’impression de manquer de confort, je n’ai jamais aussi bien dormi de ma vie, malgré le fait que les matelas soient en bois, que les chiens aboient toute la nuit, que les yaks broutent tout autour des yourtes etc. J’ai adoré me laver à l’eau froide dans la rivière, ce mode de vie m’allait bien. Petit bémol pour la nourriture, excellente mais très peu variée, j’avoue qu’au bout d’un moment il ne fallait plus me parler de pomme de terre et de carotte. 

Au final, la barrière de la langue ne t’a pas empêchée de communiquer autrement avec eux.

Alors non parce qu’au quotidien tu arrives à te faire comprendre, tu montres des carottes, on te montre comment il faut les couper. Et mon guide traduisait assez souvent. Mais quand même j’aurais aimé apprendre beaucoup plus de trucs sur la culture. Ça m’a un peu frustrée j’avoue.

 

Avais-tu des attentes, un objectif en partant, ou y es-tu allée plutôt « tête baissée » ?

Depuis que j’ai vécu une expédition au Pôle Nord géographique, je vois les voyages différemment. Je pars du principe que chaque voyage est une aventure unique et que toutes les péripéties qui en feront partie rendront cette expérience inoubliable. Tout comme quand j’étais au milieu de la banquise, au milieu de la mongolie avec mon cheval, je ne savais pas ce que j’allais faire l’heure d’après, je ne savais pas réellement quel itinéraire j’allais réaliser et j’adore ça parce que tu ne vies pas de déception quand tu vois les choses comme cela. Chaque nouvelle chose qui arrive est une surprise. 

Alors la seule attente ou objectif que j’avais à travers ce voyage c’était de me retrouver moi-même et de vivre à la manière des nomades. 

 

Comment c’était sur place ?

Les gens, la culture…

Quand je suis arrivée dans les familles, j’ai été extrêmement bien accueillie. J’ai trouvé les gens beaux, ils avaient des visages très lumineux, très souriants, très bienveillants, tout de suite ça te met dans une espèce de bulle positive. 

Ce sont des gens qui ont une vie assez rude mine de rien, ils déménagent 3 à 4 fois par an en fonction des saisons, ils vivent de la terre et du bétail ce qui implique beaucoup de travail. Ils n’arrêtent jamais, mais ils ne se plaignent pas, ils sont très calmes, posés.

Et ça, ça m’a fait changer petit à petit. Je suis quelqu’un qui est de nature très speed, j’ai du mal à me poser. Mais là je n’ai pas eu d’autres choix que d’apprendre à vivre à leur rythme pour m’intégrer. Pendant le voyage, je tenais un carnet de bord, et des fois j’écrivais « j’en ai marre, je suis impatiente, ça me soule d’attendre autant de temps »… -rires- je l’exprimais, parce qu’il fallait que je m’en souvienne. Et au fil des jours j’ai vu que j’arrivais à gérer un peu mieux tout ça.

Aussi il n’y a pas d’heure là-bas, pas de notion de temps. Quand tu leur demandes combien de temps on met pour aller à un endroit, ils peuvent te dire une journée alors que c’est 2 heures.

Sinon pour la photo c’était un vrai bonheur, quand les gens me voyaient avec mon appareil, ils avaient tendance à poser, sourire. Alors je faisais un grand sourire en retour, puis on regardait ensemble les photos et on se faisait un check. Ce genre de moment restera longtemps gravé dans ma mémoire. Au quotidien, je bosse avec des mannequins qui sont en quelque sorte formaté pour poser, je dois ruser pour faire qu’ils soient naturels. Là, c’était tellement spontané !

 

Les paysages…

Et bien j’ai vu des plaines, des montagnes très vertes, quelques lacs, rivières, canyons… Ce qui m’a surpris c’est les roches volcaniques au milieu des plaines et les sapins qui poussent dedans. C'est incroyable comme la nature peut renaître, se transformer. 

Par contre le climat… Alors là -rires- je ne m’y attendais pas, et heureusement que j’avais les produits Flotte, je les ai mis tous les jours sans exception. J’ai même regretté de ne pas en avoir pris plusieurs exemplaires. Le temps change très vite, tu peux être en t-shirt avec 25 degrés puis avoir un orage de grêle dans la seconde qui suit. J’ai eu de la pluie tous les jours. J’ai même passé une journée à cheval sous la pluie et la grêle avec mon imper Flotte ! -rires- Donc bon, météo un peu capricieuse. 

Et comme on était entre 3400 et 3800 mètres d’altitude, la nuit il faisait vraiment froid, je dormais avec la polaire Flotte, mon duvet -5°, et une couverture.


Est-ce que t’as rencontré des difficultés parfois au niveau technique, création de contenu… ?

Oui c’était aussi un challenge à ce niveau-là, parce que quand tu pars et que tu sais que tu ne vas pas avoir d’électricité, comment fais-tu ? 

Avec 4 batteries Canon pour mon boîtier, 4 batteries GoPro et 2 batteries externes pour 17 jours d’aventure. Avant d’allumer mon boîtier, je me disais « est-ce que cette photo en vaut la peine ? Est-ce que ça vaut le coup que tu utilises ta batterie pour ça sachant qu’elle est précieuse ? ». Et donc ça m’a vraiment forcée à réfléchir à mes compositions, à être sûre de moi dans mon regard créatif, dans l’histoire que je veux raconter… Au quotidien, quand je bosse pour moi ou pour des marques, j’ai cette obsession du storytelling, pour moi une image sans émotion, sans histoire, c’est une image qui  « ne sert à rien ». 

La photo est mon moyen d’expression depuis toute petite, j’ai parfois du mal à exprimer ce que j’ai ressenti, vu, vécu lors d’un voyage ou au quotidien. À travers la photo ou la vidéo, je trouve ça naturel.

Enfin, dernier challenge, les photos en voiture et à cheval. Je suis habituée à faire des contenus debout dans une voiture, dans le coffre d’une voiture etc. Mais ici les chemins sont pleins d’ornières. Alors c’était sport. Et les gens roulent vite alors tu as intérêt à être super réactif dans tes réglages et ton approche. 

En France je fais des photos à cheval, normal quoi. Je pensais faire la même chose ici, mais en arrivant, le guide m’a dit que les chevaux n’avaient pas été montés depuis 2 ans à cause du covid et donc du manque de clients. Alors, au début j’avais des consignes très strictes du style : « surtout tu ne caresses pas ton cheval, il va falloir y aller tranquille, quand tu es dessus, pas de gestes brusques, tu sors surtout pas ton téléphone… » j’étais là « ok… bon c’est pas ce que j’avais imaginé » -rires-. Le guide m’a finalement laissé faire mes photos après 2 jours à cheval. 

Au quotidien je prends bien plus de risques que ça pour capter des images, c’est ce qui m’anime en quelque sorte, aller chercher ce que d’autres n’oseraient pas faire. J’aime prendre des risques, c’est comme ça que je me sens vivante.

 

On a vu que tu partageais un carnet de voyage sur Instagram, tu peux nous en parler ?

En fait j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup de gens qui avaient peur de voyager tout seul, de se retrouver seuls tout simplement. Alors, j’ai eu envie de montrer que c’est cool de faire ça, que c’est important de se retrouver face à soi-même. Il ne faut pas avoir peur de ça. Ce voyage, pour moi, il était tellement différent de tous les autres, que j’avais envie de montrer qui je suis de façon un peu plus intime. Je pense que ça va être aussi un déclic dans ma façon de travailler, de créer, de communiquer sur les réseaux. J’ai envie d’être pleinement moi et de partager un petit peu plus ce côté-là, mes pensées, mes réflexions, l’envers du décors de mon activité...

 

Tu nous as déjà parlé des pièces Flotte qui t’accompagnaient et qui t’ont bien été utiles, qu’est-ce qui t’a donné envie de collaborer avec la marque au départ ?

J’ai connu la marque à ses débuts via Valentin, un mannequin qui avait fait l’une de vos campagnes. Sur un tournage il m’a parlé de Flotte, j’ai regardé sur insta et j’ai adoré. Après ça j’avais des pubs qui passaient tout le temps avec la tête de Valentin et c’était drôle, enfin des fois j’en pouvais plus de voir sa tête -rires-. Puis quand j’ai organisé le voyage en Mongolie, que j’ai vu qu’il fallait un imper, ça a fait tilt. Ça collait tellement bien, c’était des produits dont j’avais vraiment besoin pour partir, c’était cohérent, il y avait un vrai projet, un vrai feeling avec la marque et l’équipe.

 

Tu es donc partie avec l’imperméable Amelot Indigo et le sweat Belleville bonbon, comment les as-tu choisis ?

Oui, je savais ce que je voulais ! -rires- Pour l’imper je l’aurais peut-être pris d’une autre couleur, mais là à cheval il ne fallait pas une couleur trop claire, ça aurait été salissant, donc j’ai pris marine. J’ai choisi long parce que sinon j’aurais eu les fesses trempées à cheval -rires-. Et la polaire… je la trouvais vraiment trop belle, je l’ai prise en rose pour le côté girly. Je ne voulais pas la tâcher alors je l’ai gardé pour le côté confort, cocooning le soir et pour avoir chaud la nuit. 

 

Retrouvez Charlotte sur Instagram la_petite_bert 


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